Au milieu du brouhaha et des discussions animées du Village de Noël, en tendant l’oreille, on peut entendre un « swiish » bien distinctif, celui des enfants (petits comme grands) qui filent à toute allure sur leur luge. En se laissant guider par ce bruit particulier, on se retrouve vite nez-à-nez avec la fameuse Piste de Luge.

Les visiteurs se succèdent au sommet de la pente dans la bonne humeur de Noël (quelques jours avant l’heure). Le succès de cette attraction, présente dans le village depuis une dizaine d’année, n’est plus à démontrer. Martine et sa fille Sarah, qui s’occupe de la descente enneigé, le confirme: « C'est une attraction qui cartonne, ça marche vraiment bien. Pour l’instant, ça décolle tout doucement mais après la Saint Nicolas et les examens, c’est carton plein. »

Et à voir le sourire sur le visage des bambins plantés sur leur pelle à neige ou à entendre leur rire, on n’a qu’une envie, c’est de les rejoindre pour une folle descente. Et Sarah de raconter: « Ce qui est drôle c'est qu'il y a les enfants la journée, parfois des écoles, et puis le soir, il y a des gens plus âgés qui vont sur la piste de luge et qui sont un peu saouls, c'est assez drôle. »

La Piste de Luge est à découvrir ou à abuser sans modération, pour 5 euros, tous les jours de 11 à 22 heures (minuit le week-end). L’attraction sera ouverte jusqu’au 3 décembre.

Les lames aiguisées des patins filent sur la glace. Un enfant haut comme trois pommes tombe les fesses les premières et se met à pleurer. Au bord, on aperçoit quelques dames qui n’osent pas se lancer. Au milieu un jeune adolescent joue au prodige en patinant à reculons. Sa petite amie le regarde hallucinée. La patinoire a remplacé le sol fleuri de la place Cathédrale.

Ce n’est pas sa grandeur qui fait sa particularité mais bien son ambiance. Entourée de toutes les « bawetes » lumineuses du marché, enfants et adultes y patinent tout en profitant de l’ambiance de noël. Deux étudiantes qui économisent pour les fêtes vous accueillent certains jours. La patinoire est ouverte sept jours sur sept et l’entrée coute sept euros.

En continuant notre chemin, le stand « Breuvages médiévaux » a attiré notre attention. Un grand gars avec un chapeau haut de forme nous explique ces différentes boissons : « chez moi, on déguste de l’hydromel. C’est un breuvage encore plus ancien que la bière et le vin à base de miel fermenté. Il est décliné en plusieurs goûts ».

Présentant ses boissons comme des potions, le filtre d’amour, l’hydrolove, a attisé notre curiosité. Un seul conseil : penser très fort à l’être adoré en buvant une gorgée. La boisson est assez liquoreuse et sucrée. Le goût de miel est très prononcé. Quant à son effet, nous ne sommes pas encore surs d’être convaincus !