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09
Oct
2015

Vanessa Paradis est à Namur pour le FIFF. Une occasion pour le BBB de la suivre pendant une après-midi.

Sur les pas de Vanessa Paradis

Invitée en tant que coup de cœur, Vanessa Paradis est présente depuis jeudi dans la capitale wallonne pour le Festival International du Film Francophone de Namur (FIFF). Très attendue, l’actrice et chanteuse présente cette année trois films de sa filmographie ainsi qu’un long métrage francophone qu’elle apprécie. J’ai suivi la dernière protégée de Gainsbourg ce jeudi 8 octobre, afin d’observer « le phénomène Paradis ».

Il est 13h50 et sous le chapiteau du FIFF, quelques signes montrent que quelque chose d’important se trame : des vigiles circulent, des barrières rouge pourpre s’organisent à l’entrée et des voitures de police ne cessent de passer devant la Place d’Armes. Le bruit court que Vanessa Paradis arrive à 14h pour un entretien avec Jérôme Colin sur La Première (RTBF). Ce dernier a d’ailleurs les yeux rivés sur son smartphone, en attente, peut-être, d’un SMS lui annonçant l’arrivée imminente de son invitée. Celle-ci se fait attendre… 14h12, quelques personnes s’organisent derrière les barrières rouges, ne sachant pas qui va fouler le tapis rose mais « sûrement quelqu’un d’important parce qu’il y a la police ». Il semble que l’arrivée de l’actrice n’a pas été annoncée officiellement, de peur peut-être de grands mouvements de foule sous le chapiteau du FIFF. 14h35, enfin, la star fait son entrée, entourée d’un dispositif de sécurité important. Entrée brève et furtive, il ne faut pas trainer puisque notre monsieur Hep Taxi ! l’attend de pied ferme sur le plateau radio de La Première. Une interview sous les flashs des appareils photo d’une foule de plus en plus compacte. De jeunes enfants s’interrogent entre eux : « Tu la vois toi ? », « Non, je vois un garde du corps ».

Place au glamour

Fin de l’émission, celle qui est traitée comme une diva n’a pas une minute à perdre puisqu’elle doit rejoindre le Théâtre de Namur pour un photocall. Les photographes attendent déjà depuis une heure, mais ils ne sont pas au bout de leur peine. La chanteuse n’a fait qu’une brève apparition dans les escaliers pour monter dans sa loge. L’attente se fait longue. Heureusement, l’ambiance entre professionnels est chaleureuse et l’habitude des photocall permet de relativiser. Soudain, un homme s’approche et me dit « Bonjour, excusez-moi, vous voulez bien poser pour nous ? Vous avez la même taille et quasi la même coupe que Vanessa ». Me voilà sous les feux des projecteurs, assaillie de flashs et de « Vanessa, Vanessa, par ici ! ». Pas étonnant que la lady n’arrive pas, ce n’est pas vraiment agréable comme expérience. Je rejoins ensuite ma place, à l’abri, de l’autre côté de la barrière.

Soudain, du mouvement dans les escaliers. Tout le monde se tourne vers la droite, le doigt sur le déclencheur, prêt à mitrailler la victime. Pas de chance, ce n’est qu’Olivier Gourmet qui passait par là. Il nous regarde d’un air désolé, il n’est pas celle qu’on attend. Les discussions sur les vies de chacun reprennent. « Vous savez, à Cannes c’est bien pire, raconte un photographe. Moi je fais les festivals depuis 1976. Maintenant, je fais ça pour le plaisir car je ne dois plus le faire pour gagner ma vie. » Impressionné par la petite caméra à 7.000€ d’une journaliste de chez Belga, il lui demande : « c’est quel modèle ? Je n’ai jamais vu ça de toute ma vie ». Il n’a pas le temps d’obtenir une réponse, Vanessa fait enfin son apparition. La foule des photographes s’agite, les flash crépitent, les « Vanessa » par-ci, « Vanessa » par-là fusent. Pas de doute, le photocall a commencé. Petite pose à droite, petite pose à gauche, sourire au coin des lèvres ; le spectacle ne dure pas plus de 40 secondes et Vanessa Paradis nous quitte déjà. Les photographes s’en vont, chacun le regard rivé sur son appareil photo, scrutant leur écran en espérant avoir LA meilleure photo. Cependant, tous se rendent bien compte qu’ils ont exactement la même photo.

Si Namur avait des airs de Cannes durant l’après-midi du jeudi 8 octobre, ce fut donc de courte durée. Beaucoup de festivaliers sont donc ressortis déçus de cette visite éclair. Un coup de cœur passé en coup de vent ce jour-là.

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