Le rêve ! Rencontrer des acteurs et leur demander en quoi consiste leur métier. Pouvoir trouver des réponses aux questions que l’on s’est toujours posées. Combien de temps prend un tournage ? Comment se passe un casting ? Comment prépare-t-on des répétitions ? Jean-Jacques Rausin (Je me tue à le dire), Lucie Debay (Melody) et Benjamin Ramon (Être) ont répondu à ces interrogations lors d’une rencontre avec des secondaires, lundi 3 octobre.
Lucas Tromme est venu écouter les conseils des acteurs professionnels. Photo : Francois Dujeux (Helb)
« Je suis venu pour rencontrer des gens qui parlent de leur métier, pour savoir si ça me plaît ou pas. »
Lucas Tromme élève en quatrième, est présent, accompagné de toute sa classe d’Art d’expression. Ils sont venus de Ciney pour assister à cet entretien.
Vous avez toujours voulu faire du cinéma ?
A tour de rôle, les acteurs ont raconté leur parcours. Benjamin Ramon raconte qu’il a toujours été attiré par le théâtre. Il est surtout tombé amoureux de la beauté de la langue. Lucie Debay, elle, a foulé les planches très tôt. Déjà toute petite, elle suivait des cours d’art d’expression. De fil en aiguille, elle a choisi d’approfondir cette voie. Jean-Jacques Rausin, quant à lui, a commencé par des études en communication. Là, il s’est rendu compte que ce n’était pas ce qui le faisait vibrer. C’est comme ça qu’il s’est tourné vers le cinéma.
De base, Lucas Tromme voulait devenir cuisinier. « Devenir acteur, je n’y ai pas vraiment pensé mais, maintenant, j’aime vraiment bien. Ça me branche, j’aime bien la scène, me mettre dans la peau d’un personnage. » Un peu comme Lucie Debay, il a connu le théâtre assez jeune et en a fait pendant 4 ans. Il se réjouit à l’idée d’interpréter le second rôle dans Cyrano de Bergerac au mois de mai, sur la place de Huy.
L’école pour se créer des contacts
Les élèves de 4e secondaire de l’Institut Saint-Joseph de Ciney ont pu questionner les trois comédiens belges. Photo : Francois Dujeux
« Au moment où ça n’allait pas, vous ne vouliez pas arrêter ? » lance un élève. « Oui, encore maintenant et tous les jours », répond Benjamin, amusé. Tous les trois s’entendent pour dire aux jeunes que ce n’est pas facile tous les jours. Mais ils sont tellement passionnés, que c’est l’amour de ce métier qui les fait continuer. Ils pointent l’importance de l’école pour se créer des contacts. Lucie, se rappelle que c’est l’un des endroits qui lui a permis de développer sa créativité et ses propres projets. Elle y était libre.
