Les blogs de la rédaction

03
Oct
2015

Le photocall est un exercice incontournable pour les photographes lors des festivals

L'équipe du film Préjudice pose pour les photographes lors du photocall, vendredi 2 octobre.

FIFF-VERSA. Dans les coulisses d’un photocall

Les flashs crépitent, Nathalie Baye et Arno posent avec le reste de l’équipe de Préjudice. Parmi la meute de photographes, Sarah, 22 ans. Comme nombre de ses collègues, elle participe durant tout le festival aux photocalls.

Trouver sa place

Lors de ces séances photos, les invités et autres vedettes posent sur le tapis rouge ou devant un fond aux couleurs du festival. Pour le FIFF, il y en a au moins un par jury et par équipe de tournage présente à Namur.

« Dans ce genre de shooting, il est parfois difficile de trouver une place », explique Sarah. Le shooting ne dure que quelques minutes. Les photographes se ruent pour avoir le meilleur angle ou être au plus proche. Certains photographes arrivent plus tôt et déposent leur sac pour marquer leur territoire.

une photographe au FIFF

Sarah au milieu des autres photographes

 

Pour se faufiler au milieu de la cinquantaine de photographes accrédités cette année, c’est parfois difficile. L’ambiance devient parfois nerveuse, comme ce matin, lors du photocall du jury court métrage, où deux photographes ont eu une altercation virile. Sûrement pour montrer qui avait la plus grosse… longueur focale.

Trouver le bon angle

Comment se démarquer des autres photographes ? C’est la question que se posent la plupart des professionnels. « Il ne faut pas se leurrer, on va tous sortir plus ou moins la même photo. Ce qui nous permet de nous différencier, c’est l’angle que l’on va prendre et la chance d’avoir pressé le déclencheur au bon moment pour capturer l’émotion », témoigne Sarah.

une photographe au FIFF

Sarah lors du photocall de l’équipe du film Préjudice

 

Même s’ils sont indispensables, les photocalls ne sont pas souvent les shootings les plus passionnants pour les photographes. « Il n’y a pas vraiment de travail photographique à proprement parler. Le mieux dans ce genre d’évènements, c’est d’essayer de capturer les vedettes à d’autres moments », indique Sarah, avec expérience.

une photographe au FIFF

Arno photographié par Sarah pendant sont interview sur La Première.

Heureusement pour la jeune femme, ces occasions se présentent régulièrement à Namur. Le FIFF étant un festival à taille humaine, il est fréquent de croiser les invités rôder sous le chapiteau, à l’Eldorado ou dans la ville.

Charte des commentaires

Le contenu des commentaires ne doit pas contrevenir aux lois et réglementations en vigueur. Sont notamment illicites les propos racistes, antisémites, diffamatoires ou injurieux, divulguant des informations relatives à la vie privée d’une personne, et utilisant des œuvres protégées par les droits d’auteur (textes, photos, vidéos…) sans en mentionner la source. La rédaction du BBB se réserve le droit de supprimer tout commentaire susceptible de contrevenir à la présente charte, ainsi que tout commentaire hors-sujet, répété plusieurs fois, promotionnel ou grossier. Par ailleurs, tout commentaire écrit en lettres capitales sera supprimé d’office. Les commentaires sont modérés a priori.

Laisser un commentaire