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04
Oct
2016

Des jeunes ont présenté au FIFF des projets vidéos dans lesquels ils s'expriment sur le harcèlement.

Les jeunes lauréats du concours "Ose ta voix" sur scène pour recevoir leurs récompenses.

« Ose ta voix » contre le harcèlement

Ce mardi 4 octobre, l’événement « Ose ta voix » a pris place sous le grand chapiteau blanc du festival. Un projet à l’initiative du FIFF et en collaboration avec Solidaris, qui vise à contrer le harcèlement et le cyberharcèlement. Le sujet était d’autant plus sensible à traiter aujourd’hui, puisqu’une jeune fille belge, nommée Laura, s’est tout récemment suicidée suite à du cyberharcèlement.

C’est à travers des capsules vidéos que des jeunes âgés de 15 à 25 ans ont été invités à s’exprimer sur la thématique. A travers du rap, des micro-trottoirs, des témoignages ou même de la danse, ils ont pu transmettre leur ressenti.

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Souli et ses amis ont été récompensés du deuxième prix du public.

« Avec mes deux potes, on y présente tout ce qu’on a vécu. Ca nous tenait vraiment à cœur. On a choisi de réaliser la capsule en noir et blanc pour représenter notre passé. Désormais, on a réussi à passer au-dessus des reproches. Mais il faut continuer à lutter contre le harcèlement », nous raconte Souli, le directeur artistique de la capsule vidéo Surpassés.

Neuf vidéos ont été sélectionnées et présentées au public lors de la soirée. Un prix du jury a été décerné ainsi que deux prix du public. Le premier prix a été récompensé d’une somme de 1500 euros, tandis que le deuxième lauréat s’est vu attribuer 1000 euros, et le troisième 500 euros. Les autres participants ont reçu la somme de 100 euros.

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Clémentine, lauréate du Prix du Jury, a reçu un chèque de 1500 euros.

Une jeune rappeuse lauréate

Après deux heures de délibération, le prix du Jury a été remis à Clémentine Quiévreu, qui nous a livré un rap sincère et poignant sur sa capsule vidéo. « J’étais pas bien dans ma peau, puis j’ai commencé le rap en écrivant cette chanson. On m’a poussée à continuer. Je suis très contente d’avoir gagné, cela va m’aider à avancer», nous confie-t-elle.

Après la distribution des prix et avant d’ouvrir une soirée de concerts, le secrétaire général de la mutuelle de Namur a conclu la soirée par un discours d’encouragement pour les jeunes : « Dites bonjour à la vie. Dites bonjour à la vie car c’est en faisant cela qu’on éliminera la haine et la violence ! »

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