Inspiré du roman « Une Vie » de Guy de Maupassant, le film du même nom, du cinéaste français Stéphane Brizé, nous plonge dans la France du 19e siècle, au sein d’une famille aristocratique. Le film suit l’histoire de Jeanne Le Perthuis des Vauds, qui vient de rentrer à la maison après avoir terminé ses études. L’avenir se présente bien pour la jeune femme, alors qu’elle s’apprête à épouser Julien de Lamare… Jusqu’à ce que l’infidélité de son partenaire ouvre la porte aux malheurs.
Entre illusion et désillusion
Durant tout le film, Jeanne est tiraillée entre la dureté des événements qui lui arrivent et sa vision naïve du monde. Jeanne envisage la vie avec l’innocence d’un enfant. Malgré les épreuves difficiles qu’elle doit affronter, elle refuse de perdre de vue ses rêves enfantins. Si ce long métrage parle de catastrophes, à travers les yeux de Jeanne, il représente avant tout l’espoir sans limite de Jeanne.
L’ambiance du film, assez lent au demeurant, est secouée par un enchaînement de plans inattendus qui contribuent à rythmer les scènes de vie. Le jeu des acteurs est également à souligner dans ce dernier film. Judith Chemla est tout aussi crédible en tant que jeune femme qu’à la fin du film. On retrouve également Yolande Moreau dans le personnage de la mère de Jeanne. L’actrice belge est notamment lauréate de trois César, dont deux de la meilleure actrice.
Le dernier film de Stéphane Brizé, « La loi du marché », a récompensé Vincent Lindon prix de l’interprétation masculine au Festival de Cannes. Ce dernier venu est également nominé au FIFF de Namur. Vous pourrez le visionner le mardi 4 octobre à 21 heures au cinéma l’Eldorado.