Orpheline, c’est quatre histoires. Ou plutôt une seule à quatre moments différents. Une tragique partie de cache-cache. Une adolescente battue, en fuite. Une mauvaise rencontre. Et puis Renée, directrice d’école qui pensait s’être débarrassée de son passé. Le dernier film d’Arnaud Des Pallières a gagné le Bayard d’Or du meilleur film à Namur, mais pas mon engouement.
Quatre plutôt qu’un
Les quatre parcelles de vie présentes dans ce film se croisent sans jamais vraiment se toucher. Là se trouve selon moi la faiblesse du film. Les scénarios fonctionnent très bien séparément, le casting est fabuleux. Adèle Haenel, Adèle Exarchopoulos, Solène Rigot et Véga Cuzytek interprètent chacune Kiki (qui deviendra, au fil de l’histoire, Karine, Sandra et finalement Renée) à la perfection. Le tout agrémenté du jeu de Sergì Lopez, coup de cœur du FIFF. La recette avait tout pour être bonne et pourtant le final ne me convainc pas. Ces histoires auraient pu faire quatre très bons courts métrages plutôt qu’un seul long.
Un choix qui me laisse perplexe
Pourtant, c’est ce film que le jury du Festival international du film francophone a choisi de récompenser ce jeudi 6 octobre. Autant le Bayard d’Or des meilleures comédiennes me semble amplement justifié, autant il m’est impossible de comprendre comment Orpheline a réussi à s’imposer face aux autres films en compétition.
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En quoi le film n’est-il pas bon, ou moins bon que les autres ? Pas d’argument, pas de critique… Dommage.