n ce qui concerne son quotidien et sa vie de graffeuse, Zouwi reste pareille à
        elle-même. C’est ce qui l’a justement envoûtée dans ce milieu : la simplicité. Ici, pas
       besoin de faire de chichis : « On n’est pas comme dans le milieu de l’art à se jeter des pierres » ajoute-t-elle.

Quand on jette un coup d’œil à ses graffitis, on remarque directement la dessinatrice en elle. Le dessin est en effet son premier amour et reste donc au cœur de son art.

Ses graffitis sont souvent sombres ce qui ne reflète pas du tout la personnalité pétillante et enjouée de cette jeune femme, toujours prête à se lancer dans un nouveau projet.

          i Zouwi n’avait qu’un conseil à donner aux filles qui voudraient se lancer dans le
          graffiti, c’est d’y aller, d’oser passer outre les idées reçues sur les filles dans ce monde.
       « On n’a qu’une vie » rajoute-t-elle, en souriant. Elle-même n’hésite d’ailleurs pas à motiver ses amies dessinatrices à la rejoindre sur le terrain et précise que le graff’ est avant tout une question de technique avant de penser au milieu. « Evidemment, une fois qu’on y a goûté, tout s’enchaîne très vite et on en devient accro », avoue la jeune femme.

En ce qui concerne son avenir dans l’art, Zouwi est une vraie touche-à-tout et tente d’évoluer dans plusieurs domaines différents. Elle est consciente qu’il faut être patiente pour parvenir à se faire une place dans les milieux qu’elle convoite.

Son idéal serait d’avoir un bon niveau dans le graffiti afin de lui permettre d’être un jour sponsorisée et de voyager grâce à lui.

Elle ne cherche pas personnellement à se faire connaître des médias et refuse de rentrer dans un jeu de « bla-bla » pour faire connaître son art. Comme elle le dit si bien : « Le monde du graffiti, c’est une grande famille, de l’entraide et des bons moments » et c’est bien cela qui lui plaît le plus !