DIAPORAMA. Retour sur la carrière de Chantal Akerman en 10 films

Ce mardi 6 octobre 2015, la RTBF La Trois bouleverse ses programmes pour rendre hommage à la cinéaste Chantal Akerman, décédée hier. Retrouvez à 21h15 I don’t belong anywhere, long métrage diffusé aussi au Festival international du film francophone. A 22h20, suivra Un divan à New-York, comédie sentimentale avec Juliette Binoche et William Hurt, l’une de ses œuvres cultes. Retour sur la carrière de Chantal Akerman en 10 films.

SAUTE MA VILLE (1968). Premier essai de la réalisatrice, ce court-métrage est précurseur de ses thèmes phares : le bonheur et le désespoir.
JE TU IL ELLE (1975). Retenu par tous les amateurs du genre, « Je tu il elle » est une œuvre connue de Chantal Akerman. Sur un ton décalé, il aborde l’homosexualité entre filles.
JEANNE DIELMAN, 23, QUAI DU COMMERCE, 1080 BRUXELLES (1976). Bruxelloise, Chantal Akerman a tenu à ce que ce long métrage de 200 minutes relègue une image inhabituelle de la capitale belge : le personnage principal est une prostituée mère au foyer.
GOLDEN EIGHTIES (1986). Tout en musique, cette comédie franco-belge qui a retenu l’attention du FIFF en 1986 s’intéresse à la vie d’une galerie marchande. On y retrouve une tête connue : Lio.
NUIT ET JOUR (1991). Deux hommes se partagent le même taxi… et la même copine. Leur histoire a ému le Festival de Venise de 1991, où le film était nominé.
UN DIVAN A NEW-YORK (1996). Chantal Akerman s’est aussi essayée au romantisme et aux grosses productions, comme dans cette comédie romantique avec Juliette Binoche et William Hurt.
LA CAPTIVE (2000). Ce film inspiré d’un roman de Marcel Proust relance le débat sur l’homosexualité féminine. Un sujet-pivot pour la cinéaste désormais cinquantenaire.
DEMAIN ON DEMENAGE (2004). Ce film peut compter sur le jeu de l’actrice principale, Sylvie Testud, devenue muse de Chantal.
LA FOLIE ALMAYER (2009). Inspiré du premier opus de la trilogie romanesque britannique de Joseph Conrad (1895), La folie Almayer d’Akerman a été tourné à la manière d’un documentaire.
NO HOME MOVIE (2015). Le denier travail d’Akerman, sorti cette année, n’est pas des plus légers : elle y filme les derniers instants de sa mère. La cinéaste souhaitait montrer à quel point « le monde est petit ».