Risquer sa vie, traverser la Manche, et après ? Pour connaître les conditions de vie des migrants à Londres, nous avons décidé d’enquêter sur place. Jusqu’au 14 novembre, nous vous ferons découvrir les coulisses de notre travail de terrain à travers ce carnet de bord.
Photo : Jennifer Dassy
Jennifer Dassy et Nicolas Lowyck se sont rendus à Longford, près de l’aéroport d’Heathrow. Ce village constitue une nouvelle zone de transit pour les demandeurs d’asile. Ils y ont rencontré Mahmoud, 37 ans, qui est arrivé du Soudan il y a tout juste une semaine. Il vit dans une maison, fournie par l’Etat britannique, avec huit autres demandeurs d’asile. Il n’a aucune information : il ne sait pas où il est exactement, ni pour combien de temps. Toute la journée, il attend.
Apprendre la langue aux enfants pour les intégrer
Dans cette école, 76% des élèves n’ont pas l’anglais pour langue maternelle. Photo : Antoine Mahin
Claire Sadzot et Antoine Mahin sont allés dans l’école primaire du Vauxhall où 76% des élèves n’ont pas l’anglais pour langue maternelle. Le directeur, Edison David, a mis en place un parcours éducatif spécifique pour les élèves en vue de leur apprendre l’anglais et de les intégrer au mieux dans la société. L’occasion de réaliser un reportage dans une école où la multi-culturalité est le maître-mot.
Cultiver le lien social
La Spitalfields city farm aide les migrants à s’épanouir en cultivant leurs propres légumes. Photo : Ludovic Uytdenhoef
Mathieu Neuprez, Olivier Nelis et Ludovic Uytdenhoef sont allés à la rencontre des responsables de la Spitalsfield city farm. Cette ferme urbaine propose à des migrants de s’y retrouver autour du jardinage. Ils peuvent, l’espace de quelques heures, reprendre une vie sociale ordinaire.
